On brise la glace avec la pièce « Le Mariage » de Nicolas Gogol (1842) – et donc le monologue d’Agafia qui a du mal à se décider afin de choisir son futur mari.
Celui est en français 🙂
Un peu de contexte: La marieuse professionnelle Fiokla Ivanovna a dégoté pour sa jeune cliente Agafia Tikhonovna des prétendants de choix : « Le premier, Balthazar Balthazarovitch Jévakine est excellent. Il a servi dans la flotte. C’est tout à fait ce qu’il te faut. […] Puis, il y a Ivane Pavlovitch, employé de chancellerie, si fier qu’il est difficile de l’aborder. […] Il y a Nicanor Ivanovitch Anoutchkine. Un homme si délicat. Des lèvres, ma petite mère, tout à fait comme de la framboise… » et d’autres encore. Ces messieurs rendent visite à la demoiselle, qui est bien en peine lorsqu’il s’agit enfin de choisir un mari parmi ces prétendants…
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Pour la suite, je vous propose maintenant de rêver un peu avec le cœur plein d’espoir.
Mon inspiration pour ce morceau en roumain cette fois-ci, c’est la jeunesse 🙂
Un peu de contexte: C’est un conte sur un roi qui avait 3 filles. En leur demandant comment elles l’aiment, le roi eut comme réponse de la part des filles aînées un amour comme le miel et le sucre, dont il était très content. Mais, quand la plus petite lui dit qu’elle l’aime comme le sel à la cuisine, il se montrait tellement fâché qu’il a lui demandé de quitter la famille. La petite fille est donc partie, mais grâce à sa bonté et intelligence, elle réussit à faire son chemin et arrive même à se marier avec un prince. Elle invite son père à la fête et décide de cuisiner elle-même le repas pour lui, spécialement sans sel, qu’avec du sucre et miel. Manifestement, le père n’était pas content et a demandé des explications: c’est ainsi que la fille raconte son histoire à tout le monde. Le père s’est donc excusé pour ce qu’il a fait et la fille a reçu dans son cœur de nouveau son père et ils ont désormais vécu dans la joie et la santé.